J'ai testé pour vous... l'hypnose

Je tiens à partager avec vous mon expérience l'hypnose, avec Catherine bien entendu !

Je suis allée la consulter pour ma phobie des oiseaux, canards & cie.

Je l'ai vue il y a dix jours. Une séance. J'ai plus peur. Finito. T-E-R-M-I-N-E

Je n'y crois pas moi même !

J'ai écrit ceci le jour même


19.02.2013

Ce matin, je fais ma première séance d'hypnose pour me débarrasser de ma phobie des oiseaux.

J'arrive chez Catherine vers 9h30, on prend un thé, on discute un peu. On s'installe ensuite dans la chambre, moi sur un fauteuil, elle sur une chaise. Elle prend des notes sur son cahier. Je lui parle de ma phobie, que je ne sais pas d'où elle vient, mes parents m'ont toujours dit que j'avais toujours eu peur des oiseaux, des poules, des canards.
Je lui parle d'une scène qui s'est déroulée lors d'un séjour à Sarlat avec Damien, lors d'un week end. Nous devions traverser une petite rue, où des pigeons peu farouches se trouvaient au milieu de la foule. J'ai dû traverser cette rue les yeux fermés accrochée à lui. Les bruits des ailes. Peur qu'ils me touchent. Angoisse.
Nous allons nous servir de cette scène pour travailler aujourd'hui.

Je fixe un point en face de moi. Catherine me parle, doucement, tout bas. Tout devient flou, de plus en plus flou,

autour du point que je fixe, je distingue Catherine vaguement sur ma gauche, le miroir sur ma droite. Mes jambes sont lourdes, exactement comme elle le dit. J'ai l'impression de peser des tonnes, sur ce fauteuil, j'y suis bien enfoncée.

J'imagine un endroit que j'aime, calme, paisible. Je me vois sur la place Stalingrad, le pont de Pierre à ma gauche, à observer la Garonne et les Quais en face que j'aime tant. Il fait beau, et chaud. Catherine me demande d'imaginer ce qu'il se passerait pour moi si un oiseau, ou des oiseaux s'approchaient de moi. Je laisse mes pensées venir. Un oiseau se pose sur mon bras droit, un petit oiseau. Et puis quelques autres sont au sol, tout doucement, délicatement autour de moi.

Nous partons vers Sarlat, pour ce week end sympa. Je me revois dans la voiture, je revois la chambre d'hôte où nous avons dormi. Je nous revois nous balader dans la ville, le marché, le soleil, les maisons à colombages. Et puis Catherine me demande de tourner dans la fameuse petite rue.
Je dois maintenant m'imaginer dans une bulle. Une bulle protectrice, de la couleur que je veux (elle sera bleue), où je mets à l'intérieur ce que je veux pour me sentir bien, calme, rassurée. Tout de suite, Briséis arrive dans mes bras, ainsi qu'une pièce montée (!!!) et des notes de musique. Damien est là, juste à côté, je lui donne la main mais il est n'est pas dans ma bulle. Nous avançons doucement dans la rue, les pigeons s'écartent, je n'arrive pas à vraiment les regarder, mais je les entend roucouler, j'entends les ailes. Ca fait du bien de se voir (à aucun moment je n'arrive à m'imaginer dans la bulle, je verrais tout d'un œil extérieur, comme une caméra). Je sens des larmes couler, je n'arrive pas à les retenir. On continue d'avancer, tranquillement. Je me retourne pour voir le manège des pigeons autour des gens se poursuivre. Ils ne m'ont pas touchée, ils étaient pourtant si près, et je n'ai pas eu peur. Ca fait du bien, de ne pas sentir cette angoisse habituelle que je ressens quand je croise des oiseaux.
Doucement, je ressors de l'hypnose, je reprends mes esprits, je m'étire. J'ai du mal à m'exprimer, je suis chamboulée, un peu.

Catherine me demande de m'exercer tous les jours, un petit peu, à travailler ma bulle protectrice, que je peux faire apparaître quand j'en ai besoin. C'est en la travaillant que ça sera de plus en plus facile, rapide et aisé pour moi de m'y sentir bien.

Le soir même, je m'exerce dans mon lit et je parviens à me voir « de dedans »


20.02.2013

Hier, je n'ai pas croisé d'oiseaux pour me mettre en situation.

Ce midi, lors de mon déjeuner en terrasse, un pigeon était là, pas si loin. Habituellement, je l'aurais surveillé farouchement qu'il ne s'approche pas. Là, j'y ai prêté attention, tout de suite je me suis dit « il ne va rien m'arriver s'il m'approche », il est parti. J'en ai vu plusieurs voler autour de la place, et je n'ai pas ressenti la pointe de méfiance que je ressens d'habitude.

Je n'ai pas encore eu l'occasion de tester en situation plus stressante.

Ce soir au moment du coucher, je vais continuer d'exercer ma bulle.

26.02.2013

Ce matin, je me suis baladée en ville rue Ste Catherine.
J'ai croisé des oiseaux, des pigeons. Le seul effet qu'ils m'ont fait ? Me coller un big sourire parce que je n'ai pas bougé d'un pouce, j'ai tracé tout droit, sans écart, sans peur, sans rien faire d'autre qu'avancer tout droit.

J'ai attendu le tram sur un banc. Un pigeon s'avance. Je bouge pas. Je ne me lève pas, je ne donne pas de coup de pied dans le vide pour le faire partir.


On peut dire que je suis guérie je crois ! Merci beaucoup Catherine

Maintenant j'aimerais savoir s'il est possible de savoir d'où ça venait mais ça...